Imaginez Jeanne Enriquez, la protagoniste de notre histoire à Sos, pressée parce qu’elle a déjà ressenti les douleurs de l’accouchement et qu’elle court dans ces rues pour atteindre la maison principale de la ville : le Palais des Sada. Depuis ce jour, le destin du palais est irrémédiablement lié à un personnage : Ferdinand le Catholique, fils de Jeanne Enriquez.

Le palais est immense, une énorme façade en pierre de taille sur laquelle il semble qu’il n’y ait pas un seul joint. Il s’agit d’un ouvrage de maçonnerie extraordinaire. Il abrite le Centro de Interpretación de Fernando II de Aragón (Centre d’Interprétation de Ferdinand II d’Aragon) et vous mène dans un voyage à travers sa vie très intéressante.

Soy un bloque de texto. Haz clic en el botón Editar para cambiar este texto. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.

Soy un bloque de texto. Haz clic en el botón Editar para cambiar este texto. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.

INDICE 3. PLACE DE LA SARTEN
Vous êtes dans l’ancien quartier juif de Sos. Les Juifs ont joué un rôle fondamental dans le succès économique et social de cette ville. Et son quartier juif est l’un des plus importants d’Aragon.

Mais observez la contradiction. Les Juifs de Sos qui ont tant contribué au bien-être du village, qui étaient avant tout des vignerons casher, des fourreurs, des tisserands et des prêteurs sur gages, furent expulsés par le même roi qui les vit naître. Nombre d’entre eux se convertirent au christianisme. Si vous marchez le long des rues Coliseo, Mentidero, la Luna et la Place de la Sartén, vous observerez des croix sculptées sur un orifice à l’entrée des maisons. C’est dans ce trou que les juifs, en construisant leurs maisons, mettaient des versets de la Torah : la mezouzah. S’il y a une croix dessus, c’est parce que la famille s’est convertie.

Sos est totalement fortifiée, mais au fil des siècles, lorsque les remparts perdirent leur fonction défensive, d’autres portes s’ouvrirent. Au total, il y a 7 portes dans les remparts. Et ce portail de la Reine est, selon la tradition populaire, celui par lequel la Reine Jeanne entra dans Sos pour donner naissance à Ferdinand II.

Il s’agit d’un portail flanqué d’une grande tour défensive à trois côtés. Vous pouvez voir son intérieur et deviner où se trouvait la structure en bois pour y grimper.

La place à Sos a toujours été l’endroit le plus agréable de la cité. Et c’est encore le cas aujourd’hui. Ici et dans les environs, vous trouverez d’excellents endroits pour prendre un verre de vin, déguster une tapa ou manger avec service à table. Tous en appréciant les vues.

Jadis, un marché se tenait sous les arcades de la Place de la Villa, approchez-vous d’un triangle qui se trouve sur l’un de ses piliers. Ce trou servait à mettre une balance romaine et à peser. Et à côté, il y a une aune de Jaca qui servait à mesurer les tissus et les fils.

San Esteban se trouve au point culminant de Sos, au-dessus de la Peña Feliciana. Et ses dimensions impressionnent. Ce n’est pas une église normale. C’est une église forteresse. Et elle possède des éléments de construction typiques d’une forteresse défensive comme Loarre. On accédait au temple par le cloître du Pardon. C’est la partie la plus primitive du temple. Il s’agit d’un tunnel-passage construit au XIe siècle et par lequel on entre dans la crypte du Pardon qui reste au milieu.

La crypte du Pardon possède des fresques murales spectaculaires de l’art gothique linéaire du XIVe siècle ? Vous pensez que c’est une histoire à n’en plus finir ? Entrez. Vous allez être submergés. L’espace, la couleur et l’architecture font que vous n’allez pas seulement voir un tableau : vous allez vivre une expérience.

Vous vous tenez devant les restes les plus primitifs de Sos. Jusqu’au XIIe siècle, Sos était une place défensive avec un petit château et une église annexe (celle de San Esteban dans sa partie primitive). Plus tard, la ville a vu sa population croître et le château a été reconverti avec certaines de ses tours en remparts. De l’original, il ne nous reste que cette énorme tour. De là, vous pouvez voir l’infini des Cinco Villas : la chaîne de montagnes de Santo Domingo, la vallée d’Onsella… Montez. Cela vaut la peine d’être vu.